Voici une semaine que
l’Eglise universelle a célébré la nativité du Fils de Dieu. Nous vous
présenterons dans les lignes ci-dessous la deuxième semaine liturgique après la
nativité. Durant ces jours qui précèdent l’Epiphanie nous écouterons de façon
continue la première épître de Saint Jean.
Retenons ceci tout au long
de cette semaine Saint Jean nous exhorte à vivre dans la constance en nous
aimant mutuellement les uns les autres et à éviter le péché, car l’homme qui
demeure en Dieu ne pêche pas. « Tout homme qui commet le péché lutte
contre Dieu ; car le péché, c’est la lutte contre Dieu » (1 Jn 3,4).
Saint Jean nous explique
la manifestation du Christ par l’eau du baptême, le sang de la croix et
l’Esprit de vérité. Cfr 1 Jn 5,8.
Par ailleurs, dans les
différentes pages de l’Evangile selon Saint Jean c’est la figure de Jean
Baptiste qui nous sera présentée. Jean Baptiste remplit la mission de
précurseur en présentant Jésus au peuple comme l’Agneau de Dieu qui enlève le
péché du monde. Cfr 1 Jn 1,29.
Il sied de signifier que
Jean Baptiste présente aussi Jésus comme celui qui baptisera dans l’Esprit
Saint. « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant ». (Mc
1,7).
Soulignons également que
Jean Baptiste montre Jésus à ses deux disciples notamment André et Simon.
Quels sont les saints de la semaine?
Le 2 janvier 2012,
l’Eglise universelle fera mémoire de Saint Basile le Grand et Saint Grégoire de
Nazianze évêques et docteurs de l’Eglise.
Nés à Cappadoce vers 330,
ils étudièrent ensemble à Athènes, puis ils rentrèrent dans leur pays, où ils
menèrent la vie monastique plusieurs années durant.
Appelés l’un et l’autre à
l’épiscopat, ils ne réussiront pas également dans leur charge.
A Césarée, sa ville
natale, Basile réalisera le type du pasteur intrépide : par la parole et
par ses écrits, en de multiples interventions, il revendiquera l’indépendance
de l’Eglise face au pouvoir, il rappellera la dignité du pauvre trop souvent
bafouée par le riche, il veillera par-dessus tout à sauvegarder le dépôt de la
foi, en Jésus-Christ Fils de Dieu.
Quant à Grégoire, après
avoir été fait évêque de la Bourgade de Sasimes, il se verra confier le siège de
Constantinople en pleine crise arienne (376). Comme orateur, il sera très
écouté, on aimera en lui le père des humbles mais, moins de dix-huit mois plus
tard, il démissionnera pour retourner à sa retraite studiente de Nazianze.
Par Thierry Matthieu Tshimanga Ntite